Le Maroc domine le classement des investissements directs africains à l’étranger

La performance du Maroc dans le classement des investissements directs africains (IDAE) à l’étranger en 2023 témoigne de la dynamique positive de son économie et de la vision stratégique de ses entreprises. En investissant massivement dans des secteurs clés et en ciblant des régions stratégiques, le Maroc consolide sa position de leader et ouvre la voie à une croissance économique soutenue et inclusive.

Selon le dernier rapport de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) pour 2023, le Maroc s’est imposé comme le leader des IDAE, avec 836 millions de dollars investis par ses entreprises à l’étranger. Cette performance remarquable place le Royaume chérifien devant le Kenya (588 millions), l’Égypte (390 millions), le Nigéria (256 millions) et la République Démocratique du Congo (235 millions).

Une progression continue

L’ascension du Maroc à la première place du classement IDAE n’est pas le fruit du hasard. En 2021, le Maroc occupait la troisième position, avant de régresser à la quatrième place en 2022. Cependant, en 2023, le Maroc a réalisé un bond spectaculaire, démontrant la résilience et la stratégie efficace de ses entreprises. Cette progression est le reflet de politiques économiques robustes et de réformes structurelles visant à renforcer la compétitivité internationale des entreprises marocaines.

Une présence accrue en Afrique de l’Ouest et en Europe

Les investissements marocains se concentrent principalement en Afrique de l’Ouest et en Europe. Cette stratégie géographique s’explique par les liens historiques et économiques solides que le Maroc entretient avec ces régions. En Afrique de l’Ouest, les entreprises marocaines bénéficient de la proximité géographique et des accords de coopération régionale pour développer des projets économiques durables. En Europe, le Maroc cherche à renforcer sa présence dans des marchés matures et à haute valeur ajoutée.

Baisse de 2 % de l’IDE mondial

En ce qui concerne l’investissement direct étranger mondial, le rapport de la CNUCED fait ressortir que celui-ci a diminué de 2 % pour s’établir à 1.300 milliards de dollars. Si les perspectives pour les IDE restent difficiles en 2024, le rapport indique qu’une « croissance modeste pour l’ensemble de l’année semble possible », citant l’assouplissement des conditions financières et les efforts concertés en faveur de la facilitation de l’investissement – une caractéristique importante des politiques nationales et des accords internationaux.

Dans le cadre de la campagne mondiale visant à attirer et à retenir les flux financiers, les portails d’information en ligne et les guichets uniques se sont multipliés pour favoriser un climat propice aux affaires et à l’investissement.

Pour les pays en développement, la numérisation n’est pas seulement une solution technique, mais aussi un tremplin pour une mise en œuvre plus large de l’administration numérique, permettant de remédier aux faiblesses sous-jacentes de la gouvernance et des institutions, lesquelles entravent souvent l’investissement.

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